Une aventure humaine avant tout
S’accompagner en tant que pro
Accompagner d’autres humains sur leur chemin de vie oblige quotidiennement à nourrir le terreau fertile de la déontologie.
En tant qu’art-thérapeute, être supervisé.e est une obligation professionnelle ( cf. Code de déontologie du SFAT auquel je me réfère)
Mais au delà de ce cadre nécessaire et obligatoire, la supervision est un espace passionnant d’évolution, de recherche et d’éclairages des différents phénomènes présents qu’ils soient, émotionnels, cognitifs, et bien sûr, somatiques.
Quand je dis « bien sûr », l’évidence n’est pas de mise à première vue, et pourtant, l’approche de la supervision que j’aime vivre est un espace où je me sens accompagnée de manière globale.
Un espace au sein duquel tous les phénomènes présents, à travers une problématique vécue dans le cadre professionnel, peuvent entrer en résonance pour se vivre, être accueillis sans jugements afin d’éclairer le champ de la situation, et mieux comprendre le vécu de la personne accompagnée, le mien en tant que professionnelle, et le notre collectivement avec mes collègues de supervision.
Cette approche est celle de la Gestalt-thérapie & de la phénoménologie.
L’espace de supervision est un terreau fertile, où chaque situation dépliée surgit une résolution parfois directe, parfois en plusieurs temps de la problématique abordée.
Faut-il déjà exercer pour être supervisé ?
Au début, jeune diplômée en art-thérapie, il y a une quinzaine d’années, ma croyance était qu’il fallait exercer pour aller en supervision, jusqu’à ce que je rencontre une collègue plus expérimentée qui m’a expliquée en quelques mots ce qu’elle vivait en supervision.
Et puis au même moment, on me propose un groupe de supervision mensuel ouvert aux débutants et aux art-thérapeutes plus expérimentés sur Avignon.
Ces premiers rendez-vous de supervision ont été d’une grande richesse. Même si je me sentais mal à l’aise car j’avais l’impression de ne rien partager avec mes collègues, qui eux, avaient des cas cliniques à présenter, j’ai pu traverser ces états « honteux » et j’ai appris à prendre ma place et à me sentir plus légitime petit à petit, notamment grâce à la qualité du cadre posé par le superviseur.
En apprivoisant cette légitimité, j’ai ensuite rapidement trouvé du travail au sein d’une association de soutien à la parentalité, et je me suis sentie prête pour commencer à accompagner en individuel.
Ces premières matières d’échanges et d’élaboration ont crée les racines de ma posture professionnelle.
Donc, vous n’avez pas besoin d’exercer pour être supervisé.e.
La supervision agit souvent comme un espace qui va activer vos ressources et faciliter votre déploiement personnel et professionnel.
Au début d’un parcours professionnel, là où l’on est hésitant, plein de doutes, à chercher sa place, ou au contraire, là où on peut être trop assuré, à en oublier un peu la déontologie pour travailler à « tout prix », en laissant certaines valeurs de côté sans en avoir conscience, la supervision aide à mieux nous repérer, nous orienter, à ajuster notre posture de « débutant.e », à nous remettre en question pour rester professionnel.le quoiqu’il arrive.
Comment se déroule une supervision ?
La supervision peut prendre des formes différentes, cela dépend du cadre posé par le superviseur lui-même et des besoins du, de la professionnel.le.
La supervision peut se dérouler en individuel ou en groupe, de manière régulière ou sur demande. Si vous cherchez un espace de supervision, je vous invite à prendre le temps de réfléchir à vos besoins et à vos possibilités, qu’elles soient financières ou organisationnelle, et à demander au superviseur qu’elle est sa manière de travailler, ses disponibilités, ses possibles ( en visio et/ou en présence…) etc…
Il s’agit d’un espace où vous devez vous sentir en confiance et au sein duquel vous vous sentez grandir et évoluer au fil des séances.
Vous cherchez un espace de supervision ? N’hésitez pas à me contacter.
J’accompagne des art-thérapeutes, psychothérapeutes, psychologues …